02/11 2014
De nouvelles générations de biocarburant
Posté par Marie dans la catégorie Energies propres4 Commentaires
De nombreux chercheurs sont à pied d’œuvre pour la fabrication de nouvelles générations de biocarburants afin de réduire les importations d’énergie fossile. Il existe déjà une première génération dans laquelle les biocarburants sont obtenus à partir des matières premières agricoles. On a cependant remarqué que celle-ci entrait en concurrence avec les usages alimentaires et industriels de ces matières premières. C’est donc pour cette raison que les chercheurs sont en train de concentrer leurs efforts vers une deuxième et une troisième génération. La deuxième génération permettra de produire du biocarburant à partir de déchets végétaux quand la troisième sera consacrée à l’exploitation des micro-organismes photosynthétiques dont la culture se fait via des bioréacteurs.
Petit rappel sur les biocarburants de première génération
L’émergence de la première génération de biocarburants remonte à plus de 20 ans. Leur obtention est basée sur l’utilisation de plantes riches en sucre, telles que la betterave, et aussi des plantes contenant de l’amidon, dont la pomme de terre. Ces produits agricoles permettent de produire de l’éthanol qui est ensuite mélangé à de l’essence sous certaines proportions. Dans cette première génération, les plantes riches en huile comme le tournesol et le colza sont transformées en biodiesel après les avoir mélangées avec du diesel original. Aujourd’hui, la production de biocarburant avec les matières premières agricole crée une concurrence avec le secteur de l’alimentation et aussi de la papeterie. C’est pourquoi d’autres solutions sont recherchées.
La deuxième génération en cours d’élaboration
Actuellement, les chercheurs travaillent sur le développement de biocarburants de deuxième génération en utilisant les parties non alimentaires des plantes. En d’autres termes, ce sont les déchets des plantes qui serviront à la fabrication de biocarburant. Il s’agit des résidus agricoles, des rémanents forestiers, des cultures à croissance rapide comme l’eucalyptus et le peuplier, ou encore les déchets organiques tels que les boues des stations d’épuration. Avec tous ces éléments, la biomasse sera obtenue et sera convertie en éthanol ou en biodiesel. Il faut dire que présentement, la filière qui sera consacrée à cette deuxième génération n’est pas encore prête même si des démonstrations ont déjà été faites.
Une troisième génération à venir
Après la deuxième génération, une troisième est envisagée et est actuellement au stade de recherche. Il faut dire au passage que celle-ci nécessitera un coût de production élevée ainsi qu’une consommation énergétique importante avec cependant un faible rendement. Pour cette génération, ce ne seront pas des plantes qui seront utilisées, mais des micro-organismes photosynthétiques avec lesquels une production naturelle des molécules à forte valeur énergétique sera réalisée.
Une initiative des plus méritantes. Avec le prix à la pompe qui ne cesse de grimper, le gouvernement devrait financer ces genres de recherche. De plus, c’est un gros coup de pouce pour les agriculteurs en cette période de crise. Tout le monde y trouve son compte.
la technologie de l’énergie est le facteur clé pour le développement
Pouvoir faire une comparaison est synonyme de liberté, c’est pourquoi, sachons que nous avons le droit de choisir de changer de fournisseur de gaz, selon les prix et la qualité de leurs services. Et il faut tous les acteurs principaux pour que les travaux de recherche comme ceci aboutissent de manière positive.
Les biocarburants contribuent au développement durable! C’est incroyable.