mai 2007


Merci à Julie qui m’a fait découvrir ce nouvel outil très sympathique et à priori indispensable à tous les internautes écolos. (Ainsi que de m’avoir tiré de ma torpeur latente qui m’a litéralement empéché de poster des articles au cours des 2 dernières semaines :) )

Voici donc la toolbar ecoloinfo.
L’idée est de regrouper dans une barre : un moteur de recherche, des liens classés vers des sites sur l’écologie, un lecteur de flux RSS pré-sélectionnés, un notificateur d’email, un lanceur de programme, la météo de votre ville…Etc…

Il y aurait de nombreuses idées à creuser et d’évolutions a implémenter, j’espère que ce n’est qu’une première mouture.

J’ai proposé à Anne-Sophie de rajouter le moteur ekOolos dans les choix de recherche, ça pourrait rendre cette barre encore plus cohérente.

En tout cas, voilà encore une initiative personnelle comme je les aime, à suivre de près, d’autant plus que c’est bien évidement à but non lucratif.

L’incroyable paradoxe de la publicité, c’est que non seulement le prix de celle ci est répercuté sur le prix payé par les clients (nous) mais qu’en plus ce sont eux même qui la subissent par de la pollution visuelle et sonore dans les médias ou dans la rue. En gros, ça parasite la vie et ça la rend plus chère… Bravo !

Alors ajoutez à ce marketing de masse : un monopole de quelques gros, une intégration à l’industrie du divertissement, la recherche du profit à court terme et vous obtenez : la musique ! « Ha bon ? pourtant on m’avait dit que c’était un art ! »

Un art oui, sensé être de création, de patience, de liberté, de passions, d’échanges, de ….!

Revenons sur terre. C’est bien joli tout ça, mais de l’artiste au client en passant par le distributeur, il faut bien que tout le monde s’y retrouve, et lorsque c’est le cas, et que personne ne s’engraisse honteusement au beau milieu du processus, on dit que c’est « équitable ».

Reshape-music est la première structure de production et de distribution de musique en Europe à intégrer des principes équitables vis-à-vis des artistes et du public.

Là où dans le modèle classique, L’artiste gagne 3% des ventes de ses oeuvres et la maison de disque 62%, chez Reshape-music l’artiste gagne 50% et la maison ne se garde que 21%.

Autre point intéressant, ce sont les internautes qui décident, au travers d’une échelle, du prix d’achat de la musique, après une écoute intégrale, à la demande.

Enfin, et pour finir, est mis à la disposition de l’artiste des outils technologiques innovants et différents type de médias numériques : diffusion vidéo et audio en podcasting, un blog dédié et la possibilité pour les internautes de suivre leurs actualités via des flux RSS.

Il est possible d’écouter une sélection de morceaux grâce au plugin radio.blog sur la colonne de gauche du site.
Reshape-music offre donc un univers interactif et équitable aussi bien pour les artistes que pour les clients, on est a l’opposé du rayon CD d’un centre commercial de base. Les amateurs de musique ont une nouvelle possibilité de ne plus être des moutons neuneus ou de dangereux délinquants du téléchargement.

La musique a maintenant elle aussi un modèle de consom’action, et je ne doute pas une seconde qu’elle n’en profitera pas.

esolex e-solex

Sorti à 10 millions d’exemplaires, entre 1946 et 1988, ce vélo à moteur aura fait le bonheur de nos ainés.

Il revient aujourd’hui en version électrique sous le nom de « E-solex » et est commercialisé depuis l’an dernier.

A lire l’article sur Caradisiac.

Quelques très belles photos.

Et le site officiel.

des éoliennes sur les autoroutes

L’idée est de récupérer l’air mis en mouvement par les véhicules pour faire tourner des éoliennes.

C’est sans doute une belle utopie car il faudrait un sacré paquet de ces éoliennes pour produire un peu d’électricité. De plus, cela augmenterai sans doute la résistance à l’air des véhicules qui auraient du coup besoin de plus d’énergie pour avancer.

Cela a malgré tout le mérite d’être une idée originale, imaginée par un étudiant de l’université de l’Arizona.

Source : archinect.com

Apple se met a l'écologie

Après une forte pression de Greenpeace et du public suite aux classements désastreux de la marque à la pomme dans le rapport intitulé « pour une high-tech responsable » (Voir articles du 14 Mars et du 4 Avril ). Steeve Jobs, le mythique patron d’Apple, annonce enfin un changement de politique en matière d’utilisation des substances toxiques.

A lire, l’article sur le site de Greenpeace.

Photo : Chris Jordan

Photo : Chris Jordan

Commençons par quelques chiffres simples.

  • 50 millions de téléphones portables actifs en France en 2006.
  • La durée moyenne de conservation d’un mobile avant le prochain rachat est de 18 mois, en France.
  • 7 à 10 millions de tonnes de Déchets d’Equipements Electriques et Electroniques (DEEE) sont produits par les Européens chaque année.
  • Moins de 10% des DEEE étaient collecté proprement en France en 2006.

Aujourd’hui, les DEEE les mieux traités sont les appareils électroménagers. Plusieurs raisons à cela : ils existent depuis plus longtemps que les appareils électroniques, ont une durée de vie plus longue, sont de conceptions beaucoup moins complexe et ne deviennent pas obsolètes au bout de 3 ans comme les ordinateurs ou les téléphones portables.

L’urgence est donc plutôt du coté des déchets électroniques, et d’autant plus qu’ils sont bien plus dangereux. Par exemple, sur les mobiles de la génération précédente, le cadmium présent dans une batterie peut polluer jusqu’à 600 000 litres d’eau.

Heureusement, en cette deuxième partie de décennie, la sensibilisation du public aux problèmes environnementaux est exponentielle. Les pouvoirs publics sortent des réglementations intéressantes et des associations ou des sociétés se lancent dans l’aventure du recyclage.

S’il existe depuis 1999, en France, une réglementation en vigueur pour la collecte et le recyclage des piles et accumulateurs (Décret 999-374 du 12 Mai 1999), ce n’est que depuis 2005 qu’est imposé la collecte et le recyclage des téléphones mobiles usagés (Décret 2005-829 du 20 Juillet 2005), traduction d’une directive européenne datant de 2003.

Suivant la hiérarchie environnementale préconisée par la directive DEEE, le traitement est effectué suivant 4 filières :

1. Réutilisation : Les combinés en bon état nécessitant peu de réparations peuvent être remis en vente sur les marchés émergeant

2. Récupération des composants : Les composants des téléphones endommagés sont récupérés afin de pouvoir être utilisés comme pièces détachées.

3. Recyclage des matériaux : Les téléphones très anciens ou très sérieusement endommagés sont traités pour récupérer les matières premières.

4. Elimination : Grâce aux étapes précédentes, moins de 1% du volume des téléphones collecté est éliminé vers les décharges. Certaines matières sont incinérées pour la production d’énergie au plan local.

Il est vrai que c’est loin d’être parfait, mais l’avancée est là et bien là.

Voici la liste des organismes que j’ai identifié à ce jour, ils ont souvent des points de collecte dans toute la France, n’hésitez pas aller sur leurs sites si vous avez gardé de vieux mobiles dans vos tiroirs.

mobile-vert.com est une société qui propose une solution de recyclage des téléphones mobiles usagés (batteries et chargeurs compris) et qui respecte un engagement social en ayant mis en place un partenariat avec les Ateliers du Bocage et Triem, deux entreprises de réinsertion par le travail appartenant au mouvement Emmaüs.

mobile-recyclage.com est une association du Sud-Ouest qui propose de leur faire parvenir gratuitement vos téléphones en payant les frais d’envoi et soutient le Sidaction grâce à l’argent généré.

fonebak.fr est une société internationale présente dans plusieurs pays Européen, qui propose différents types de collectes et permet aussi de soutenir des associations.

ecologik-buro est une société qui propose un service gratuit de collecte et de recyclage, de téléphones portables et de cartouches d’encre.

lvl.fr propose aux entreprises de récupérer gratuitement cartouches et téléphones portables usagés par l’intermédiaire d’une compagnie de transport.
Cette année, le nettoyage de printemps concerne aussi vos vieux téléphones :)

Le photographe Chris Jordan a mené un projet spectaculaire. Mettre des chiffres de la société de consommation Américaine, en image.

Si je vous dit par exemple qu’aux Etats Unis, chaque heure, 10000 avions survolent le pays… Ou que chaque jour, 465 000 téléphones portables sont jetés…

Regardez ce que ça donne, ça se passe ici et le projet s’appelle : « Running the numbers ».

Cliquez sur chaque image pour déclencher le zoom progressif.

Source : ecolopop

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